• VENTES DE DIESEL EN EUROPE : LA CHUTE CONTINUE

Ventes de diesel en Europe : la chute continue

Cédric Morançais le 11/09/2018

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Il n'y a pas que dans l'Hexagone que le gasoil perd des parts de marché. Tous les pays européens suivent cette tendance. Alors, qu'il y a peu, plus d'une voiture sur deux vendue sur le Vieux Continent s'en remettait à ce carburant, aujourd'hui, c'est à peine plus d'une sur trois.

Faut-il y voir une prise de conscience écologique chez nos compatriotes et voisins ? En fait, plus prosaïquement, c'est l'incertitude qui règne sur l'avenir de ces voitures qui fait s'en détourner une part toujours plus importante. En effet, les interdictions de circulation se profilent. Hambourg, en Allemagne, a déjà interdit une partie de son centre-ville aux diesel ne répondant pas aux normes anti-pollution Euro 6. Francfort, toujours en Allemagne, s'apprête à faire de même dès l'an prochain. Plus proche de nous, Paris et la zone périphérique du Grand Paris souhaiteraient parvenir à un résultat plus extrême (interdire tous les diesel) dès 2020. L'affaire ne sera sans doute pas aussi simple car la Commission Européenne a déjà clairement fait savoir qu'il n'était pas envisageable d'interdire de circulation, même dans des zones restreintes, des véhicules répondant aux normes anti-pollution en vigueur (Euro 6 depuis le 1er septembre 2014).

Preuve en est que la chute du diesel profite presque exclusivement à l'essence. En effet, la part de marché du premier a baissé, entre le deuxième trimestre 2017 et le deuxième trimestre 2018, de 8,9 points (45,2% contre 36,3%) tandis que, sur la même période, celle de l'essence grimpait de 7 points (49,7% contre 56,7%). Cela laisse peu de marge pour les énergies alternatives mais, parties de très bas, celles-ci affichent tout de même des progressions enviables : + 49,2 % pour les hybrides, + 45,5 % pour les électriques... à noter que ce sont deux des pays les plus réfractaires, jusqu'alors, à ces véhicules propres, l'Allemagne et l'Espagne, qui leur accordent les plus belles progressions sur un an avec, respectivement, + 72,1 % et + 79,4 %.

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Commentaires

avatar de db7-7.00
db7-7.00 a dit le 15-09-2018 à 12:07
A skipper: Vous avez raison, sauf que le diesel était moins chère à la pompe, de plus sa consommation est moindre qu'un moteur essence pour un même type de véhicule. Par contre le coût à l'usage reste plus élevé ,déjà à l'entretien,moralité il faut rouler beaucoup pour l'amortir. Mais aujourd'hui l'essence 95E10 n'est malheureusement pas très compatible,même avec les nouvelles motorisations,au point que l'on conseille de mettre occasionnellement de l'essence 98 octane !!! ,il est même conseillé aux propriétaire de certains bolides de ne rouler qu'à la 98 sous peine de casser son moteur !!!! .N'oublions pas les ancêtres qui doivent impérativement utilisés la 98. Par contre tous les IDIOTS qui nous gouvernent, qui souhaitent que l'on roulent à l'essence, mettent l'essence 98 à un prix prohibitif, au moins 15 cents d'écart avec la 95E10, alors que ce nouveau carburant pose quelques problèmes.
avatar de SKIPPER
SKIPPER a dit le 12-09-2018 à 16:56
Les gens ont mis du temps à comprendre que le diesel n'était intéressant que pour ceux qui roulent beaucoup. Combien en ai-je vu qui ne parcouraient qu'une dizaine de km /jour en circuit urbain et qui ont cru faire une affaire en choisissant une motorisation de ce type parce que le gasoil était moins cher que l'essence ! Ils ont déchanté lorsqu'ils ont fait le bilan quelques années plus tard (coût des vidanges, des réparations, comme le remplacement de la rampe d'injection, entre autres, et maintenant, difficultés à revendre leur véhicule...)