Le diable roule en McLaren P1

Soufyane Benhammouda le 19/03/2014

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Arrivée au panthéon des sportives et remplaçant l'illustre McLaren F1 dans l'inconscient collectif, la P1 est sans conteste l'une des plus impressionnantes créations de ces dernières années. Animée par un V8 3,8 l bi-turbo de 727 ch auquel s'ajoute un module électrique de 176 ch, la supercar dispose d'une puissance suffisante pour atomiser tout ce qui roule mais aussi le chrono d'une des pistes les plus exigeantes qui existe.

Mais hormis ces petites considérations inscrites sur un papier, la McLaren P1 est aussi démoniaque par ses capacités de mise en vitesse venues d'un autre monde, son châssis travaillé comme sur un proto du Mans (NDLR: le mode Race n'est pas autorisé sur route ouverte) et ses différents bruits de transmission, de soupapes de décharge des turbos ou du moteur électrique qui lui confèrent une dimension vraiment particulière.

Et puis il y a cette lueur bleue qui s'échappe de l'échappement lors des pleines charges, laissant imaginer une canule directement connectée à l'enfer.