le 25/07/2008
Opel, depuis longtemps, a un véritable problème d'image. Pourtant, ses produits ne sont pas plus mauvais que ceux de la concurrence (on pense à Volkswagen ou Ford, par exemple), mais les problèmes récurrents de certains modèles ont fait d'Opel un mal aimé, une sorte de « Fiat allemand ». L'insignia, qui prend la relève de la Vectra, veut renouer avec le succès en proposant une ligne sculpturale (en 4 ou 5 portes), assez spectaculaire pour la catégorie. C'est un peu ce que Citroën a fait avec sa nouvelle C5. Plus large et plus grande que sa devancière (elle est 23 cm plus longue que la Vectra), elle se positionne désormais plus haut-de-gamme. Côté machinerie, on retrouve tout d'abord le 1.6 litre Ecotec de 115 chevaux et le 1.8 litre développant 140 chevaux. On retrouve également le 2.0 litre turbo (220 ch), version dégonflée du bloc de l'Astra OPC. En haut du tableau, le V6 2.8 litre Turbo de 260 ch sera accouplé en série à une transmission intégrale. Les diesel, eux, fourniront des puissances comprises entre 110 et 160 ch. Le châssis, nouveau, promet également un toucher de route proche des références telles la Passat ou la Mondeo, notamment via un amortissement adaptatif. Un programme électronique de personnalisation des réglages sera également disponible. L'équipement dernier cri sera également de la partie, comme une reconnaissance des panneaux de signalisation, qui permet de rappeler au conducteur la vitesse maximale sur la route empruntée. Cette technologie, comme souvent chez Opel, ne sera pas payée au prix fort : l'Opel Insignia offrira un excellent rapport prix/équipement. Commercialisation en France dès janvier 2009.