Samuel Morand le 28/12/2018
Les deux marques ont collaboré au développement de l'Hypercar Valkyrie dont la carrosserie dessinée par le génial Adrian Newey, abrite un bloc V12 6.5 litres atmosphérique préparé par Cosworth développant plus de 1 000 ch et 740 Nm de couple.
Une machine hors normes qui sera produite à 175 exemplaires seulement, et qui devrait avoir sa place sur la grille du WEC et des 24 Heures du Mans à partir de 2021, avec l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation du Championnat du Monde d'Endurance.
Engagé en F1 depuis 2005, Red Bull s'est offert pas moins de quatre titres mondiaux (de 2010 à 2013) dans la discipline avec l'Allemand Sebastian Vettel, et après une fructueuse collaboration avec Renault la structure managée par Christian Horner évoluera en 2019 et 2020 avec le motoriste Honda. Après cette date en revanche, rien n'est encore décidé. D'où la piste « Le Mans » suggérée par Marko.
« Arrêter la F1 est une option, ou bien se lancer dans une autre catégorie », a confié le Dr Helmut Marko. « Avec la Valkyrie, Le Mans pourrait être une option. Nous avons misé sur cette voiture et c'est un succès sensationnel. Les voitures se sont vendues immédiatement ».
Si Red Bull n'a aucune expérience du Mans, Aston Martin en revanche, connait bien le terrain. Elle s'y est notamment imposée au général en 1959 avec la DBR1, et a plus récemment triomphé en catégorie GT.
Photo : Aston Martin Valkyrie AMR Pro