Florian Champourlier le 26/07/2010
L'esprit de cette berline tisse un lien de parenté indéniable avec l'A5 Sportback. Toutes deux conjuguent sportivité et classe. Mais l'A7 Sportback se veut plus cossue, moins radicale, même si une S7 dotée d'un V8 est planifiée.
Extérieurement, l'Audi A7 Sportback se distingue par des lignes effilées, un hayon, chose suffisamment rare sur le marché du premium de nos jours pour être mentionné, une calandre large et plongeante cernée de phares à LED au design pour le moins sérieux. On pourra toutefois lui reprocher une poupe un peu proéminente et un porte à faux important qui viennent ternir l'élégance d'une Audi A8.
Positionnée logiquement entre cette dernière et l'A6, c'est de sa grande soeur que l'A7 reprend le principal des technologies. Éclairage à diodes, aide à la vision de nuit, connexion internet, pavé tactile pour l'interface MMI ou anticipation des chocs sont autant de points communs avec l'Audi A8.
Une nouveauté fait cependant son apparition avec l'affichage tête haute.
Au niveau des motorisations, l'heure est à la sobriété. Reposant toutes sur une architecture V6 elles diffèrent par leur admission. Ainsi, l'entrée de gamme est constituée d'un V6 TDI et d'un V6 2.8 litres atmosphérique de 204 chevaux chacun.
Le haut de gamme quant à lui développe 245 chevaux en diesel contre 300 chevaux pour l'essence, avec la très bonne injection TFSI. Audi nous promet des émissions de CO2 très raisonnables, grâce à une boite à variation continue, entre autres. La transmission intégrale sera proposée de série sur les modèles les plus puissants.
Vous pourrez retrouver ce modèle dans sa première française au Mondial de l'automobile en Octobre prochain.