Histoire : Les Lola

le 09/08/2005

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Lola est un constructeur anglais de voitures de compétition, la Lola Cars Ltd, fondée par l'ingénieur Eric Broadley, débuta en 1958 dans les usines de Slough par la construction de monoplaces de diverses formules et de voitures de catégorie Sport et Can-Am.

Lola compte à son actif une victoire à Indianapolis, avec Graham Hill, en 1966, le Trophée européen des marques, avec Marko en 1971, et le Championnat européen des marques avec Craft en 1973. Quelques années avant la constitution de la société, Broadley avait construit une voiture sport équipée d'un moteur Ford de 1 172 cm3 à soupapes latérales, qui se révéla imbattable dans sa catégorie durant les épreuves organisées par de nombreux clubs anglais.

Encouragé par ces succès, Broadley construisit en 1958 la première Lola Sport (MK 1), équipée d'un moteur Coventry Climax monté dans un châssis à treillis tubulaire ; les demi-arbres servaient de bras supérieurs de suspension. La production se poursuivit avec des voitures sport de 1 100 cm3, puis, en 1960, avec 29 formules Junior (MK 2) équipées d'un moteur Ford à l'avant ; leur châssis était inspiré de celui de la Sport, qui s'était montré très efficace, grâce surtout à sa légèreté. Ces voitures obtinrent d'excellents résultats grâce, notamment, aux pilotes Ashdown et Taylor.

En 1961, dix autres formules Junior (MK 3) furent construites, mais avec moteur arrière. L'année suivante, Reg Parnell, manager de l'écurie Bowmaker Yeoman Credit, commanda à la firme Lola des monoplaces de formule 1 pour ses pilotes Surtees et Salvadori. La MK 4 se révéla l'une des plus légères, avec un poids proche du minimum imposé.

Le moteur initial, un Coventry Climax à quatre cylindres, fut remplacé par la suite par un 8 cylindres ; la boite de vitesses Colotti comportait cinq rapports. Au volant de la MK 4, Surtees remporta une victoire sur le circuit de Mallory Park et deux secondes places aux Grands Prix de Grande-Bretagne et d'Allemagne.


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En 1963, les Lola de Formule 1 continuèrent de participer aux compétitions sous les couleurs de l'écurie Parnell, pilotées par Amon, Surtees et Maggs.

L'une d'elles fut vendue à Anderson. Lola remporta le Grand Prix de Nouvelle-Zélande, avec Surtees, et le Grand Prix de Rome, avec Anderson. La même année, une Junior MK 5 pilotée par Attwood gagnait à Monaco.

En 1963, Broadley avait construit une Grand Tourisme, la MK 6, comportant un châssis monocoque et un moteur arrière en position presque centrale. Ford s'intéressa à ce projet et Broadley fut invité aux États-Unis pour superviser la construction de ce modèle, qui deviendra plus tard la GT 40.

A partir de 1965, les Lola furent désignées par la lettre T suivie d'un chiffre ( le premier étant 60). La T 60 était une monocoque, utilisée tant pour les formules 2 que pour les formules 3.

Les T 61 et T 62, dérivées des formules 2, furent construites jusqu'à la fin de 1966.

Toujours en 1965, la Lola T70 fit son apparition : il s'agissait d'une grosse voiture de groupe 7 (biplace de course), qui fut produite jusqu'en 1970, avec quelques légères modifications suggérées par le pilote John Surtees.

Cette voiture domina la scène sportive jusqu'en 1967, lorsque les imbattables McLaren apparurent. Compte tenu du nombre d'exemplaires construits, la T70 put être homologuée dans les groupes 4 et 6 : pilotée par Surtees, Bonnier, Craft, Gardner, Hawkins, Herrmann, Hulme et Redman, elle continua de moissonner les succès.

Pendant ce temps, les monoplaces n'étaient pas négligées : la T90 remporta les Cinq Cents Miles d'Indianapolis de 1966, pilotée par Graham Hill; ce modèle fut suivi par la T100 de 1967, une formule 2 équipée du nouveau moteur BMW, la T 120, biplace de course du groupe 7, et par la T130, une formule conçue par Broadley pour la marque japonaise Honda.


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La série appelée T 140 comprenait les monoplaces pour formules A et 5000. Les voitures type Indianapolis des années 1968, 1969 et 1970, désignées par le sigle T 150, connurent différentes versions, tantôt avec deux, tantôt avec quatre roues motrices, d'abord avec des moteurs Ford, puis avec des moteurs Offenhauser.

Les meilleurs résultats en compétition obtenus par ce modèle furent une troisième place en 1969, avec une traction intégrale pilotée par Unser, et une deuxième place en 1970 avec Donohue. De cette époque date la construction de la T 160, prévue pour le championnat Can-Am, qui dut subir la domination des McLaren.

Les autres voitures construites par Lola furent : la T 190 (qui remporta en 1971 le titre européen de la formule 5000 et à la conception de laquelle participa Frank Gardner) la T 200 de formule Ford ; la T 210, une Sport de 2 000 cm3 ; la T 220 de groupe 7 et la T 230 de formule 1.

En raison de l'augmentation considérable des commandes (plus de 200 voitures furent vendues en 1970), Lola transféra ses usines à Huntington dans des locaux plus vastes.

L'année suivante démarrait la production de la T 240, une monoplace pour les formules 2, B et Atlantic, et de la T 250, pour la formule Super V. Les voitures de la série T 210, de 1971, remportèrent le Championnat sud-africain Springbok et le Trophée européen des marques en 2 litres.


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La T 260 était un nouveau modèle Can-Am, et la T 270 une nouvelle monoplace pour les Cinq Cents Miles d'lndianapolis de 1972. Joakim Bonnier, après avoir contribué au succès de la T 280, une prototype sport équipée d'un moteur Cosworth de 3 L, devait se tuer au Mans au volant d'une de ces voitures. La T 290, une Sport de 2 000 cm3, s'adjugea en 1973 le Championnat des marques en 2 litres.

La T 300 était une formule 5000 et la T 310 une nouvelle biplace de course du groupe 7. La T 330, dérivée de la T 300, remporta de nombreuses victoires, pilotée par Hobbs, Redman et Schuppan.

En 1974, Lola réduisait le nombre des modèles en construction, ne conservant que les T 294 (Sport 2000), T 322 (formule Super V), T 332 (formule 5000), T 330 (formule Atlantic), T 340 (formule Ford) et la T 360 (formule 1) de l'écurie Embassy Racing, confiée à Graham Hill et, pour certaines épreuves, à Stommelen.

En 1975, la firme présenta une formule Renault Europe, la T 410, monocoque à treillis tubulaire arrière supportant le moteur. En formule 1, l'écurie Embassy alignait une T 371, pilotée par Hill et Stommelen, qui n'a guère connu de succès. Les Championnats européens et américains de formules 5000 ainsi que le Championnat de Tasmanie (T 400) ont, par contre, été dominés par Lola jusqu'à la fin des années 70.


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Commentaires

avatar de renè07
renè07 a dit le 24-01-2015 à 19:32
je recherche historique de ma lola t 410 n 7 ainsi que des photos et résultats j aimerai la remettre aux couleurs de sa première saison merci à toute personne qui pourra m aider renè
avatar de cote
cote a dit le 21-10-2011 à 16:14
j'aimerai me relancer dans la compétition et je voudrai des documentation sur les nouveaux modeles pour courses de cotes merci