Sécurité routière : ce qui change en 2020

Plus que jamais considérée comme une cause primordiale, la sécurité routière profite, ou profitera dans les prochains mois, d’une salve de nouvelles mesures. Mais toutes vont-elles se montrer efficaces ?

sommaire :

Un bilan qui s’améliore sur le long terme

Cédric Morançais le 20/03/2020

Partagez

réagir


Il y a tout juste 20 ans, au tournant du siècle, 8 170 personnes avaient trouvé la mort sur les routes françaises. En 1972, année « record » en la matière, ils étaient deux fois plus nombreux (16 545). De tels chiffres semblent aujourd’hui, et c’est tant mieux, inconcevables. L’année qui vient de s’achever n’aura compté « que » 3 239 décès sur les 1 103 451 km que compte le réseau routier public de l’Hexagone, DOM-TOM inclus. Ce résultat indique une baisse de 7,1% par rapport à 2018, de 60,3% par rapport à 2000 et de 80,4% par rapport à 1972. Il n’en reste pas moins que ces données sont intolérables et que trop de familles restent, chaque année, endeuillées. Les différents gouvernements qui se succèdent n’ont donc de cesse que de continuer à le faire baisser avec un objectif avoué : passer rapidement sous la barre des 2 000 morts à l’année. Malheureusement, ce bilan est très (trop) souvent imputé à la vitesse. C’est ce qui avait conduit, par exemple, la Premier Ministre actuel, Edouard Philippe, à décréter le passage à 80 km/h au lieu de 90 km/h sur tout le réseau secondaire au 1er juillet 2018. Une mesure aujourd’hui largement contestée et qui a, de fait été notablement assouplie.

Comme chaque année, 2020 s’accompagnera de toute une série de mesures visant, directement ou indirectement, à améliorer la sécurité routière. C’est du moins ce que prétendent nos dirigeants. Mais si certaines s’avèrent pertinentes, d’autres ne seront probablement qu’un coup d’épée dans l’eau.

article précédent  Les mesures indirectes

Page précédente
Les mesures indirectes

Partagez

réagir

Commentaires