Embouteillages : peut-on lutter contre ?

En moyenne, un Français passe, annuellement, presque l’équivalent d’une journée dans les embouteillages. Ce fléau, bien connu des citadins, pourrait pourtant être, en grande partie, supprimé.

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Pourquoi se forment-ils ?

Cédric Morançais le 21/11/2017

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L’apparition ou la disparition d’un embouteillage résulte de la variation du ratio entre le nombre de véhicules en circulation et la capacité des infrastructures routières. Vu le temps nécessaire pour adapter ces dernières à l’augmentation du nombre d’autos en circulation, les problèmes ont une fâcheuse tendance à perdurer. Sans oublier que de nombreuses villes ont décidé de compliquer sciemment la vie des automobilistes en fermant certaines voies à la circulation motorisée. Si le but ultime de ces manoeuvres est de contraindre les conducteurs à utiliser d’autres moyens de transport (vélo, transports en commun...), le premier effet de ces politiques est souvent l’apparition de nouveaux points noirs. Au total, on peut distinguer sept types d’évènements qui participent au développement des bouchons.

Le plus connu, ce sont les heures de pointe, ces créneaux, en semaine, du matin et de la soirée où se concentre un maximum de trajets vers les lieux de travail. En France, les périodes 8h-10h et 17h-20h sont les plus critiques.

A ceux-ci s’ajoutent les traditionnels départs et retours de vacances. En été, ce sont surtout les vendredi et samedi compris entre mi-juillet et mi-août qui posent problème. Ajoutez-y les week-ends des vacances d’hiver sur les axes qui desservent les Alpes mais également les vendredi après-midi et soirées du dimanche à proximité des grandes villes pour les chanceux qui ont pu profiter du week-end pour s’évader un peu.

Certains lieux peuvent également, sporadiquement, être la source d’un embouteillage. Ce peut être une salle de spectacle située dans une zone péri-urbaine, un circuit ou un stade où se déroule une compétition. Souvent situés dans des zones où la circulation « normale » est peu dense, ils sont rarement suffisamment desservis pour faire face à un afflux important concentré sur quelques heures.

La météo influe aussi largement sur les conditions de circulation. Pluie ou neige réduisant, mécaniquement, la vitesse moyenne du trafic.

Les travaux de voirie et les accidents vont perturber le plus la circulation. Dans les deux cas, celles-ci sont temporaires (quelques minutes à quelques heures pour un accident, quelques jours à quelques mois pour des travaux) et ne représentent qu’un point sur la trame routière générale. Mais, combinés à d’autres éléments (météo déplorable, heures de pointe…), elles peuvent faire exploser les temps de trajet.

Le changement le moins pris en compte dans l’incidence qu’il a sur la circulation, c’est, probablement, la modification des axes de circulation. Réduction du nombre de voies, changement de sens d’une rue... autant de points qui vont perturber les habitudes de nombreux conducteurs et qui vont se résorber, partiellement ou en totalité, au fur et à mesure que les itinéraires habituels des automobilistes vont se modifier.

Un petit tour sur le site www.traffic-simulation.de vous permettra de comprendre ces mécanismes au travers d’un jeu ludique.

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