Assurance : les nouvelles formules

Les jours du contrat d’assurance auto à deux vitesses (au tiers ou tous risques) pourraient bien être comptés. En effet, pour faire face aux nouveaux modes d’utilisation de la voiture, les assureurs rivalisent d’ingéniosité pour proposer de nouveaux produits.

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Nouveaux besoins, nouveaux contrats

Cédric Morançais le 19/12/2018

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Dezidor

Obligatoire, en France, depuis 1958, l’assurance automobile a longtemps été commercialisée sous seulement deux formes : les contrats au tiers (le minimum légalement obligatoire, qui couvre les dégâts occasionnés aux adversaires de l’assuré) et les tous risques (qui inclut les dommages du conducteur responsable, le vol, l’incendie...). Au fil des années, les assureurs y ont ajouté des possibilités d’options, tels que le fait d’ajouter le vol à une formule au tiers, ou encore l’assistance dépannage à une police tous risques. Mais rien de bouleversant.

A l’époque où la majorité des foyers avait une voiture dont ils se servaient quotidiennement, ces deux possibilités étaient suffisantes. Mais, au fil des années, les habitudes des automobilistes ont changé : moins de kilomètres, des voitures qui restent des jours, voire des semaines, sans rouler... autant d’évolutions qui rendent le paiement d’une prime très peu personnalisé désuet.

Sous la pression de leurs clients, et de leurs concurrents, les compagnies traditionnelles et les mutuelles ont donc rivalisé d’ingéniosité pour adapter leurs contrats. Avec un but précis : faire payer le juste prix à chaque client.

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