FERRARI Superfast et Superamerica
Gilles Bonnafous le 28/11/2002
Avis des utilisateurs : 17.7/20 pour 2 avis

événement lié :
Saga Ferrari Toujours sur la base de la 400 Superamerica, Pininfarina présente un nouveau prototype au salon de Genève 1962 : la Superfast 3. Si ce coupé vert clair métallisé reprend pour l'essentiel la ligne de la précédente Superfast, il s'en distingue par son pavillon remanié. Plus développé et particulièrement lumineux, ce dernier bénéficie de fins montants de custode et d'une lunette arrière prolongée sur le coffre. L'effet est magnifique. La voiture revient par ailleurs aux phares escamotables, alors que la prise d'air de la calandre se voit équiper d'un volet thermostatique.
Réalisée aussitôt après, la Superfast 4 se résume à une Superfast 3, dont la face avant est dotée de quatre phares (dépourvus de carénage). Un changement qui n'apparaît pas du meilleur effet ! De plus, la voiture aurait été construite sur le châssis de la Superfast II, ce qui expliquerait la très regrettable disparition de ce chef-d'œuvre…
Ferrari 500 Superfast, 1964
© D.R
Ferrari 500 Superfast, 1964
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Ferrari 500 Superfast, 1965
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Ferrari 500 Superfast, 1965
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événement lié :
Saga Ferrari Toujours sur la base de la 400 Superamerica, Pininfarina présente un nouveau prototype au salon de Genève 1962 : la Superfast 3. Si ce coupé vert clair métallisé reprend pour l'essentiel la ligne de la précédente Superfast, il s'en distingue par son pavillon remanié. Plus développé et particulièrement lumineux, ce dernier bénéficie de fins montants de custode et d'une lunette arrière prolongée sur le coffre. L'effet est magnifique. La voiture revient par ailleurs aux phares escamotables, alors que la prise d'air de la calandre se voit équiper d'un volet thermostatique.
Réalisée aussitôt après, la Superfast 4 se résume à une Superfast 3, dont la face avant est dotée de quatre phares (dépourvus de carénage). Un changement qui n'apparaît pas du meilleur effet ! De plus, la voiture aurait été construite sur le châssis de la Superfast II, ce qui expliquerait la très regrettable disparition de ce chef-d'œuvre…

Ferrari 500 Superfast, 1964
© D.R

Ferrari 500 Superfast, 1964
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Le stand Pininfarina du salon de Genève 1964 voit la naissance de la 500 Superfast, qui succède à la 400 Superamerica. Héritière des lignes du coupé aérodynamique, cette somptueuse voiture se distingue de ce dernier par plusieurs traits : flancs dépourvus de moulures, poupe tronquée et non en pointe, phares sans carénage. Elle reçoit également un moteur spécifique, un V12 " long " à l'image du bloc Lampredi (mais à culasse amovibles) de cinq litres (d'où l'appellation 500) et 400 ch. La boîte de vitesses est à quatre rapports avec overdrive. La 500 Superfast sera produite en deux séries limitées, la première de 25 voitures, la seconde de douze unités en 1966 (avec une nouvelle boîte de vitesses à cinq rapports sans overdrive).
Par sa magnificence, la 500 Superfast peut être considérée comme la " Royale " de Ferrari, ce qu'attestent d'ailleurs la " sociologie " de sa clientèle. Jugez plutôt : le shah d'Iran (deux voitures, une de chaque série !), l'Aga Khan, le prince Bernhard des Pays-Bas (un abonné), Günther Sachs, et dans un genre plus drôle, Peter Sellers…
Par sa magnificence, la 500 Superfast peut être considérée comme la " Royale " de Ferrari, ce qu'attestent d'ailleurs la " sociologie " de sa clientèle. Jugez plutôt : le shah d'Iran (deux voitures, une de chaque série !), l'Aga Khan, le prince Bernhard des Pays-Bas (un abonné), Günther Sachs, et dans un genre plus drôle, Peter Sellers…

Ferrari 500 Superfast, 1965
© D.R

Ferrari 500 Superfast, 1965
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