Salon de Genève 2005

PININFARINA Birdcage 75

Jean-François Destin le 08/03/2005

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Le spectaculaire concept-car Maserati Birdcage Pininfarina a voulu évoquer la Tipo 63 du début des années 60.

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«Birdcage» : une appellation qui va raviver bien des souvenirs aux nostalgiques des Maserati de Compétition. En baptisant ainsi son spectaculaire concept-car de Genève, Pininfarina a voulu évoquer la Tipo 63 du début des années 60 ainsi nommée parce que son châssis en tubes soudés par triangulation faisait penser à une cage à oiseaux. Equipée d’un V12 3l de 320 chevaux, elle termina quatrième aux 24 Heures du Mans aux mains de Pabst et Thomson. Un V12 que l’on retrouve aussi sous le capot arrière du Pininfarina birdcage 75th. Mais il s’agit cette fois d’un 6 litres de 700 chevaux !

PININFARINA Birdcage 75 PININFARINA Birdcage 75

En position centrale arrière, cette noble mécanique a été «encapsulée» dans la continuité parfaite d’un immense toit-pare-brise abritant l’étroit cockpit. Solidaire des dessus de pontons et des ailes, il se relève électriquement à l’aide de deux vérins latéraux. L’arrière en aile delta permet d’apercevoir le V12 malgré le capot en verre fumé foncé.

D’une extrême fluidité, la carrosserie, en fibre de carbone, dépasse à peine le mètre en hauteur pour une largeur généreuse de plus de 2 mètres. Vue du dessus, le Pininfarina Birdcage semble onduler pour mieux se jouer des flux d’air. Le capot, comme celui de la récente Quattroporte recèle le plan trapézoïdal typique Maserati alors que la calandre comme une grosse bouche frappée du trident chromé assure le refroidissement du radiateur et des conduites de freins. Des lèvres en aluminium incrustés de leds font office d’optiques tout en rendant la face avant mystérieuse.

L’arrière où se retrouvent les mêmes lèvres (avec rouges à lèvre !) en guise de feux intègre des ailerons actifs qui, en se levant et s’abaissant, favorisent les niveaux de déportance nécessaire à la stabilité de la voiture. Lorsqu’ils sont soulevés, ces ailerons découvrent les diffuseurs de l’air ayant refroidi le moteur.

Dans le cockpit, on semble installé dans un vaisseau en partance pour Mars. Réalisées en partenariat avec Motorola, toutes les fonctions se trouvent rassemblées sur un afficheur transparent, la base laissant apparaître aux occupants la structure «birdcage».Le volant aplati comme en F1 adopte un moyeu en forme d’écran d’ordinateur portable. Le pilote peut en changer les paramètres et surveiller le bon fonctionnement de sa machine. Archaïsme un peu étonnant : le levier de vitesse classique fixé entre les deux sièges à portée de main droite.

Entièrement réalisé à partir de composants recyclés, l’habitacle est truffé de caméras, certaines à infra-rouge aideront le pilote via l’affichage tête haut (head-up display) à distinguer les obstacle de nuit.

Enfin, toujours en liaison avec Motorola, le «Birdcage»a été aménagé pour mettre en valeur la «Seamless Mobility», un terme pompeux signifiant en français mobilités sans confins ! Il s’agit en fait d’exploiter au mieux toutes les possibilités communicantes à partir des téléphones portables dernière génération, de l’Internet et de la technologie bionique. D’où la présence de gants spéciaux permettant au pilote de réagir plus vite et d’utiliser toutes les fonctions télématiques de la voiture sans lâcher les mains du volant. Pour l’instant de la vraie science fiction !

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