Salon de Genève 2007

VOLVO V70

David Lamboley le 01/03/2007

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Après 6 ans de carrière, le Volvo V70 tire sa révérence au profit d'un nouveau modèle. Le break suédois brille par son habitabilité.

Après six ans de carrière, le break Volvo V70 tire sa révérence et fait place à un tout nouveau modèle qui reprend la même dénomination. Le break, un genre de carrosserie redevenu à la mode dont le constructeur suédois est un des grands spécialistes historiques, roule depuis longtemps sur les plates-bandes des berlines. L’aspect utilitaire, ou même simplement utile de ces breaks modernes est souvent éludé au profit d’une ligne fuyante peu propice au gain de volume.

Chez ce nouveau spécimen, ce n’est pas le cas : le look compte autant que l’aspect pratique (le hayon est du genre vertical !) ou la capacité de chargement, avec un volume utile annoncé de 575 litres sous tablette, soit près de 90 litres de mieux que l’ancienne mouture.

VOLVO V70 VOLVO V70

Esthétiquement, l’air de famille est préservé, puisque l’on retrouve presque trait pour trait la face avant et la cellule centrale de la berline S80, tout comme sa planche de bord. Effectivement, alors que l’ancienne Volvo V70 était en grande partie conçue autour d’une base de berline S60, le nouveau break V70 s’agrandit et s’élargit, puisqu’il repose désormais sur une plate-forme que partage également la grande berline S80, renouvelée l’été dernier, autrement dit une base signée Ford (S-Max), synergies de groupe obligent. Une base technique désormais éprouvée et qui a fait preuve de ses excellentes qualités dynamiques.

Notons la possibilité de choisir en option le système de suspension active Four-C, qui permet un réglage de l’amortissement. Le DSTC (contrôle de trajectoire) est pour sa part livré en série sur tous les V70.

Dans le détail, les mensurations de cette nouvelle Volvo passent de 4,71 m à 4,82 m de long (+ 11 cm), la largeur évolue de 1,81 à 1,86 (+ 5 cm) et l’empattement progresse de 2,76 m à 2,81 m (+ 5 cm). Tout ceci profite, nous l’avons vu, au volume du coffre à bagages mais aussi à l’habitabilité. Comme à l’accoutumée, la qualité des matériaux et le sérieux de l’assemblage sont au rendez-vous.

Le V70 se veut très confortable et carrément haut-de-gamme, comme le confirme son équipement dernier cri : radar anti-collision avec aide au freinage et feux de stop d’urgence, régulateur de vitesse adaptatif (Adaptive Cruise Control), phares directionnels bi-xénon, frein de parking automatique, sans oublier des options telles que le hayon électrique ou le système BLIS, qui détecte à l’aide de caméras la présence d’un véhicule dans l’angle mort arrière de la voiture. Explications : si un véhicule est détecté, un voyant s’allume sur le rétroviseur du côté concerné (le même système existe chez Audi et Volkswagen, notamment).

Au chapitre mécanique, le choix est étoffé, avec une palette de motorisations essence et diesel délivrant de 163 ch à 285 ch. Alors que l’ancienne mouture était abonnée aux 5 cylindres, cette nouvelle V 70 accueille également, c’est une première pour elle, le 6 cylindres en ligne essence 3.2 litre de la S 80 (238 ch à 6200 tr/mn et 320 Nm à 3200 tr/mn), mais également une version plus puissante uniquement accouplée à la transmission intégrale. Ce nouveau 6 cylindres voit sa cylindrée minorée (3.0 litre) mais l’adjonction d’un turbocompresseur lui permet de revendiquer 285 ch à 5600 tr/mn et surtout un couple généreux de 400 Nm dès 1500 tr/mn.

Cette excellente disponibilité à bas régimes, à la façon d’un gros diesel, a un secret : le turbocompresseur « twin scroll », déjà utilisé sur des mécaniques plus modeste, comme le quatre cylindres PSA conçu en collaboration avec BMW. Le principe est basé sur le regroupement des gaz des cylindres par paires (twin) pour que les volutes de gaz ainsi formées (scroll) assurent une poussée maximale lorsqu’ils mettent en action la turbine du système de suralimentation. A la clé, souplesse et disponibilité, tout en maîtrisant la consommation et les rejets polluants. Notons qu’avec ou sans turbo, ces 6 cylindres en ligne essence ne sont accouplés qu’à la boîte automatique.

Côté diesel, nous retrouvons les 5 cylindres en ligne turbocompressés développant 163 ch, 185 ch et 200 ch. Une palette de moteurs qui sera peut–être par la suite étoffée par un V8 4.4 litre essence (315 ch) dont bénéficient déjà les S 80 et XC 90. Autre moteur prévu, mais il s’agit là d’une certitude, un bloc essence de 145 ch fonctionnant au bioéthanol (E 85) complètera la gamme V 70 dans les prochains mois. Enfin, les tarifs devraient débuter aux environs de 42 000 euros pour les versions essence et 38 000 euros pour les versions diesel…

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