Mondial de Paris 2004

RENAULT Modus

Jean-François Destin le 25/09/2004

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En s'installant à bord de la Renault Modus, la première impression qui prévaut est l'extrême éclairage de l'intérieur de l'habitacle.

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Pour gagner des parts de marché en Europe et faire tourner les usines à un seuil rentable, les constructeurs français ont compris qu’il fallait rester à l’écoute attentive des souhaits de la clientèle. Entre autres des citadins qui veulent vivre la ville autrement. Renault l’a bien compris en rebâtissant son entrée de gamme avec la Modus, star du Mondial en attendant de renouveler la Clio (fin 2005 ) et la Twingo (en 2006). Les demandes des femmes et des enfants ont surtout été prises en compte. Même si la Modus plaira aussi aux hommes, elle répond par sa forme, son utilisation et ses prestations aux trajets domicile/écoles ou domicile/travail tout en s’adaptant aux imprévus du week-end et même aux vacances.

Car aujourd’hui, le vrai défi des constructeurs consiste à construire des voitures menues et passe-partout en milieu urbain mais aussi solides, rassurantes et confortables pour les longs parcours. Pas plus longue que la Clio (3.80m), la Modus s’accommode de ces contradictions tout en offrant une large variété de motorisations et d’équipements de confort.

En s’installant à bord de la Modus, la première impression qui prévaut est l’extrême éclairage de l’intérieur de l’habitacle. En prise directe avec leur environnement, les occupants n’auront plus l’impression d’être enfermés dans un espace clos et confiné. Cette généreuse surface vitrée (qui malheureusement grève le poids de la voiture) et une position un peu dominante rendent la conduite aisée et facile. Renault a également beaucoup travaillé sur le confort et le maintien offerts par les deux sièges avant et la bonne position de conduite s’obtient naturellement en quelques secondes.

A l’arrière en revanche, le confort a été sacrifié à la modularité. L’intelligente banquette (qui se rétrécit pour se basculer vers l’avant ou se recule pour permettre à des adultes de s’installer) se révèle raide et conviendra plutôt à des enfants en bas âge ou des adolescents. Un choix justifié, les places arrière n’étant occupées qu’à 30 ou 40% du temps. Si contrairement à Peugeot et sa 1007, Renault n’a pas doté sa Modus de portes coulissantes (plus lourdes et chères), l’accès au coffre peut se faire de deux manières : en ouvrant le hayon ou en dégageant la partie basse si le client a opté pour l’option double-ouverture. En outre un astucieux porte-vélos a été conçu pour la Modus. Il se fixe sous le plancher arrière et coûte 300 € en option.

Architecturée sur la nouvelle plate-forme née de l’Alliance Renault/Nissan et dont bénéficie déjà la Micra, Modus appelée à être produite à 300.000 exemplaires par an est proposée avec une richesse de motorisations, de finitions et d’équipements optionnels digne d’un véhicule haut de gamme. En essence, on a le choix entre le 1200 cm3 de 75 ch (un peu léger compte tenu du poids), le 1400 cm3 de 98 ch (un bon compromis) et le 1600 cm3 de 115 ch qui peut être associé à une agréable boite automatique Proactive mais qui se révèle gourmand en essence. Le diesel que devrait plébisciter la clientèle passe par un excellent 1500 cm3 dCi de 80 chevaux, la version 65 ch nous paraissant un peu faible.

En mariant quatre finitions et quatre ambiances (Authentique, Expression, Dynamique et Privilège), 29 versions sont disponibles. Au niveau des équipements de sécurité, on peut regretter que l’ESP (contrôle de trajectoire) et l’antipatinage ASR soient vendus en option (500€ ) sur tous les modèles. Dans un premier temps, Renault a aussi cherché à conserver des prix ( de 12.650 € 17.800 € ) très concurrentiels par rapport à ceux de la Clio.

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