Salon de Genève 2007

MASERATI Quattroporte

Jean-François Destin le 13/03/2007

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Trois Quattroporte exposées pour une GrandTurismo : le stand Maserati à Genève affiche les priorités commerciales de la marque.

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Trois Quattroporte exposées pour une GrandTurismo : le stand Maserati à Genève affiche les priorités commerciales de la marque. La révélation de l’inédit coupé 2+2 GT aura à peine fait de l’ombre à la nouvelle déclinaison de la 4 portes apparue en 2003. Depuis cette date et malgré sa carrosserie très novatrice, la statutaire berline au Trident souffrait de l’absence d’une boite automatique. Aux Etats-Unis, les dealers la réclamaient, l’exotisme de la boite robotisée à 6 rapports Duoselect n’apparaissant pas évident à la clientèle.

MASERATI Quattroporte MASERATI Quattroporte

Ce n’est donc pas un hasard si Maserati a choisi le Salon de Détroit 2007 en janvier dernier pour dévoiler la Quattroporte en version automatique. Cette transmission hydraulique de dernière génération résulte d’une étroite collaboration entre les ingénieurs de Maserati et de ZF. Sévère, le cahier des charges plaçait en priorité la douceur des changements de rapports, un étagement adapté au couple du V8 Ferrari 400 chevaux, pas de bruit de fonctionnement et une consommation moindre.

Mission déjà réussie en regard de la fiche technique. Malgré un poids en légère augmentation (1990 kg contre 1970 à la Quattroporte Duoselect), la version automatique pourtant nantie d’un couple supérieur (460 Nm contre 451) affiche une consommation mixte européenne de 14,7l contre 15,8l. Avec à la clé des rejets de CO² en chute (345 grammes au kilomètre contre 370). Seul revers de la médaille, des performances en replis insignifiants (270 contre 275 km/h et 5,6s contre 5,2s pour passer de 0 à 100 km/h). Il est probable que les américains sous le joug de limitations de vitesse plus sévères qu’en Europe accepteront ce petit inconvénient pour bénéficier de l’agrément de conduite du tout automatique ou du mode séquentiel à partir des palettes au volant.

Maserati a, de fait, condamné la boite robotisée Duoselect à disparaître puisque les trois nouvelles versions Quattroporte automatique sont au même prix. A savoir 114.000 € pour la version d’accès, 122.890 € pour la Sport GT et 126.770 € pour l’Executive GT, le nouveau sommet de gamme qui a retenu toute notre attention à Genève.

Longue de 5, 05m et toute blanche, la Quattroporte en finition Executive GT combine une sellerie en cuir plein fleur pour les sièges et des boiseries claires sur la console, la planche de bord, les garnitures de portières et la jante du volant. Il est possible sans supplément de réclamer un bois sombre moins tape à l’œil. Au centre d’une planche de bord qui n’a pas vieilli trouve toujours sa place la célèbre montre de bord ovale verticale à aiguilles, un clin d’œil au passé. L’Executive GT se distingue aussi par ses badges spécifiques à l’avant, ses touches de chrome extérieures (grilles d’aération) et intérieures, sa garniture de toit en Alcantara, ses multiples réglages électriques d’assise et une répartition à quatre zones de la climatisation régulée.

Toujours aussi spacieuse notamment à l’arrière, la grosse berline Maserati souffre en revanche d’un coffre à la capacité moyenne (450 dm3) eu égard à son gabarit. Solution au problème : adopter la ligne de bagages frappée du Trident. Sans aucune difficulté, une hôtesse a pu caser 5 valises sous nos yeux éberlués.

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