Vincent Desmonts le 20/03/2009
Un coup dur de plus pour une industrie anglaise déjà passablement malmenée depuis quelques décennies. Le salon britannique avait déjà migré de Birmingham à Londres afin de reconquérir le grand public, mais n'était toujours pas considéré comme un salon majeur par les grands constructeurs, à la différence des rendez-vous de Paris, Francfort ou Genève.
« La crise globale du crédit a placé le secteur automobile sous une pression sans précédent », justifie la SMMT, l'organisateur du salon de Londres, « et a créé un niveau d'incertitude dissuadant les constructeurs de s'engager dans des événements internationaux de grande échelle. » Mais le salon de Londres n'est pas mort : il reviendra lorsque le marché automobile sera reparti, mais peut-être pas dans sa forme actuelle.
En tous cas, contrairement aux rumeurs qui ont pu courir, le salon de Francfort prévu en septembre 2009 aura bien lieu. On imagine mal en effet la puissante industrie automobile allemande se priver d'une telle tribune...