Samuel Morand le 15/05/2017
Outre l'utilisation massive de la fibre de carbone pour sa construction, la Ford GT propulsée par le puissant bloc EcoBoost V6 3.5 litres biturbo de 647 ch (SAE), bénéficie en effet d'une aérodynamique active (conduites d'aération, aileron mobile...) mais aussi d'un châssis doté d'une suspension hydraulique Celui-ci permet de faire varier sa hauteur de caisse suivant le mode de conduite choisi (« Humide », « Normal », « Sport », « Track » et « Vmax ») ainsi que dans des conditions précises d'utilisation, tel que le franchissement de ralentisseurs. Des solutions techniques qui ont été mises au point suivant trois axes de développement.
« Le premier était de s'en servir comme plateforme d'essai pour nos ingénieurs, pour le développement de la technologie des futurs moteurs ainsi que pour une meilleure compréhension de l'aérodynamique de nos véhicules », explique Raj Nair, vice-président exécutif de Ford, en charge du développement produits. « Ensuite, il s'agissait de repousser les limites d'usage des matériaux avancés, comme la fibre de carbone. Enfin, nous voulions remporter les 24 Heures du Mans, la référence ultime en matière de test d'endurance et d'efficacité ».
Un objectif atteint donc, puisque outre son succès commercial, la Ford GT s'est également imposée dans sa version « Racing » lors des 24 Heures du Mans 2016, cinquante ans exactement après le triplé historique de la Ford GT40.