Nissan veut réduire la voilure en Europe

Vincent Desmonts le 05/05/2020

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Il faut dire que l'Europe est un marché de plus en plus difficile pour les constructeurs automobiles. Déjà historiquement dominé par les petites voitures, à la rentabilité déclinante, il est en outre soumis à des normes - antipollution notamment - de plus en plus contraignantes. Pour couronner le tout, Nissan n'a pas gagné d'argent sur le continent depuis... 2012.

La marque a démenti ces informations, précisant qu'elle "restait complètement investie dans le renforcement de [sa] gamme de produits en Europe dans le cadre de [ses] efforts pour améliorer la compétitivité de l'entreprise." Il est vrai que Nissan a décidé de conserver son usine britannique de Sunderland - en dépit des incertitudes liées au Brexit - et y a même installé une nouvelle ligne d'emboutissage pour préparer le lancement du Qashqai de troisième génération, prévu pour l'année prochaine. Sunderland est aussi le lieu de production du Juke, récemment renouvelé.

Néanmoins, le ralentissement attendu de l'économie européenne et le récent établissement d'un accord de libre-échange entre l'UE et le Japon menacent la survie des usines Nissan en Europe. Le constructeur devrait à l'avenir se reposer davantage sur l'importation de voitures fabriquées dans l'archipel nippon.

Selon Reuters, les détails du plan d'économies devraient être rendus publics le 28 mai.