Cédric Morançais le 29/09/2025
Avec une enveloppe d'environ 370 millions d'euros, l'édition 2025 permettra de financer, à minima, 50 000 voitures électriques. Les bénéficiaires devront répondre à des critères précis.
Programme d'aide à la mobilité électrique, le leasing social s'adresse aux foyers français les plus modestes. Dans sa version 2025, le souscripteur doit :
Les obligations en matière d'usage réservent ce dispositif aux personnes ayant une activité professionnelle, qu'elle soit salariée ou indépendante (auto-entrepreneur, professions libérales...). En sont exclus les étudiants, les retraités et les demandeurs d'emploi, ainsi que les personnes qui satisfont aux conditions d'attribution mais qui ont déjà profité du leasing social en 2024.
Forcément 100 % électriques, les voitures éligibles doivent également atteindre un score environnemental, ou éco-score, minimum. Ce dernier est calculé en fonction de l'empreinte carbone de chaque modèle, depuis sa production jusqu'à sa livraison dans l'Hexagone. Pour cette édition 2025, le choix de voitures neuves compatibles avec le leasing social est plus large que l'année dernière car le montant des loyers peut désormais atteindre 200 €/mois. Chaque constructeur ou loueur désirant adhérer à ce système a toutefois l'obligation de proposer au moins une offre à 140 € mensuels maximum. Tous ces montants sont accessibles sans aucun apport et ne concernent que des voitures neuves. Les occasions restent, en effet, exclues du leasing social.
La durée de cette location est de 3 ans minimum, mais certaines peuvent atteindre 4 ou 5 années. Le législateur impose que le kilométrage inclus soit d'un minimum annuel de 12 000 km. En revanche, l'entretien n'est pas obligatoirement compris dans le loyer. De même, rien ne contraint les loueurs et constructeurs à prévoir l'assurance. Si ce n'est pas le cas, l'utilisateur est, comme pour toute voiture, soumis à l'obligation de souscrire à une police couvrant, à minima, sa responsabilité civile. Un contrat tous risques est toutefois conseillé afin d'éviter tous frais en cas d'accident responsable.
Si le contrat prévoit une option d'achat, chaque locataire aura le choix entre racheter le véhicule contre la somme prévue au contrat ou le rendre. Dans ce deuxième cas de figure, si le kilométrage maximal prévu est dépassé, le loueur sera en droit de facturer un supplément selon le barème obligatoirement fourni avec le contrat initial. De même, si la voiture est abîmée (rayures, bosses...), il pourra facturer les frais de remise en état à son client.
Mettre un terme à un leasing social avant la date prévue est également possible et sans frais. A condition toutefois de pouvoir justifier de circonstances exceptionnelles telles que décès, invalidité ou perte d'emploi.
La promesse initiale du leasing social, à savoir une voiture électrique neuve pour 100 €/mois, n'a guère été tenue. Cette année, le montant des loyers est plus élevé qu'en 2024 et rares sont les modèles à ne pas franchir cette barre symbolique. Parmi ces derniers, le dernier né des petits SUV estampillé Hyundai, baptisé Inster, avance de nombreux arguments plaidant en sa faveur.
Il est proposé à des conditions financières particulièrement attrayantes avec une offre de leasing électrique à 99 €/mois, sans aucun apport requis. En effet, ce contrat est lié à une aide location sociale, versée par un fournisseur d'énergie au travers des certificats d'économie d'énergie (CEE), qui fait office de premier loyer majoré.
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