La Bugatti Centodieci à l'épreuve du froid

Samuel Morand le 03/02/2022

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Effectuer des tests de résistance à la chaleur et au froid dans une chambre climatique ou dans des zones géographiques où règnent des températures extrêmes allant de 50° à -20° C, est d'une importance essentielle pour les ingénieurs en charge du développement des automobiles modernes. Et les Supercars n'échappent évidemment pas à la règle, à l'image des productions Bugatti qui font l'objet de tests intensifs dans ce domaine.

La chambre climatique dans laquelle a été stationné un exemplaire de la Bugatti Centodieci, sert à tester la fiabilité de ses pièces ainsi que ses systèmes embarqués. Et notamment... ses lève-vitres. Plusieurs éléments entrent en effet en jeu dans leur fonctionnement : le moteur, le frottement, la résistance des joints, la transmission et le verre. Chaque élément est choisi en fonction des autres afin de garantir un fonctionnement optimal quelles que soient les conditions d'utilisation.

Et la Centodieci, comme tout véhicule homologué pour la route, doit répondre à des normes internes et des dispositions légales. « La vitre latérale doit être capable de détecter une résistance déterminée et de se rouvrir en cas de besoin », explique Jülf Fiedler, ingénieur en développement électrique et électrotechnique. « Sans cette résistance - précise le constructeur - la vitre pourrait par exemple écraser un doigt ».

Que les propriétaires de cette Bugatti Centodieci se rassurent. Ce test s'est déroulé sans problème, et la Supercar de Molsheim animée par un bloc W16 8.0 litres de 1600 ch, est prête pour la phase suivante de son développement : un test d'endurance durant lequel elle parcourra pas moins de 30 000 km sous l'œil scrutateur des ingénieurs de la marque.

Bugatti ne donne pas de date précise, mais les dix exemplaires clients de la Centodieci seront ensuite livrés à leurs propriétaires dans le courant de l'année.