Samuel Morand le 01/12/2025
Le projet Aspark Owl (le « hibou » en anglais) lancé au Japon en 2014, a été présenté pour la première fois sous la forme d'un prototype en 2017, avant qu'Aspark ne transfert sa production en Italie en 2019. Depuis, Aspark n'a eu de cesse de peaufiner les performances de son hypercar dont une version prototype (l'Owl SP600) a enregistré en 2024 une vitesse de pointe record de 438.7 km/h, qui lui permit de s'imposer alors comme l'hypercar électrique la plus rapide au monde.
L'Aspark Owl qui est construite autour d'un châssis monocoque en fibre de carbone, est animée par un groupe 100 % électrique composé de quatre moteurs développant au total 1 953 ch et 1 920 Nm de couple, alimentés par un pack batterie de 69 kWh. L'hypercar qui ne pèse que 1 900 kg à sec, est capable d'accélérer de 0 à 100 km/h en 1.78 seconde, de 0 à 200 km/h en 4.76 secondes et de 0 à 300 km/h en 9.74 secondes. Sa vitesse de pointe est limitée électroniquement à 350 km/h.
L'Aspark Owl qui est par ailleurs chaussée de jantes de 20 pouces et équipée d'un système de freinage en carbone-céramique, est dotée d'une carrosserie réalisée en fibre de carbone renforcée de plastique, équipée d'un aileron arrière actif, et s'habille côté habitacle de fibre de carbone apparente et d'Alcantara.
A l'occasion du Salon Automobile de Lyon en septembre dernier, trois modèles Aspark Owl ont pour présentés ensemble sur une même scène (une première pour le constructeur japonais) : l'Owl homologuée pour la route, le prototype SP600 qui a battu des records de vitesse, et la toute nouvelle Owl Roadster dont c'était la présentation en première mondiale.
L'Owl Roadster conserve les caractéristiques techniques de l'hypercar commercialisée depuis 2019, mais se distingue de la version fermée par son toit escamotable en fibre de carbone. Sa production sera limitée à seulement 20 exemplaires pour le monde entier, accessibles autour de 3 millions d'euros l'unité.
Photo : Masanori Yoshida, CEO, Aspark Co., Ltd. au salon de Lyon