le 23/10/2007
Ainsi, son châssis est réalisé en bambou, qui a le double avantage d'être une plante naturelle (et donc d'absorber du CO2 lors de sa croissance) et d'être résistant. Les panneaux de carrosserie sont quant à eux fabriqués à partir de bandes de roulement de pneumatiques recyclés.
Pour le côté futuriste, c'est du côté des roues que cela se passe. L'Epoch utilise en effet la technologie « Maglev » de lévitation magnétique. Utilisée au Japon et en Allemagne sur des réseaux ferroviaires, la lévitation magnétique fonctionne à l'aide d'électroaimants qui, en utilisant les forces d'attraction/répulsion et les champs magnétiques, permettraient d'éviter les contacts entre la jante et le moyeu tout en gardant une liaison magnétique (théoriquement, car si cette technologie est réelle sur rails, sa mise en place et son fonctionnement restent très compliqués et très coûteux).
Les pneus évoquent également la science-fiction, puisque leur structure peut être modifiée par diffusion d'un courant électrique dans des aimants situés dans la jante. Cela leur permet de s'adapter aux conditions de piste selon la volonté du pilote. Celui-ci prend place derrière un volant carré regroupant l'ensemble des commandes du véhicule.
Il n'y a aucune chance d'apercevoir l'Epoch au départ des prochaines 24 Heures du Mans, mais il ne fait aucun doute que l'utilisation de bambou et la réflexion autour de la lévitation magnétique referont leur apparition sur de futurs concept cars.