DaimlerChrysler : le divorce

le 14/05/2007

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Mais ce sont surtout les synergies tant attendues qui tardèrent à se manifester. Ingénieurs américains et allemands mirent longtemps avant d'accorder leurs violons, de partager motorisations, plateformes et autres éléments techniques.

A peine dix ans plus tard, Daimler met un terme à l'aventure. Un bien mauvais investissement pour les Allemands : Daimler avait déboursé 36 milliards de dollars pour racheter Chrysler en 1998, mais la vente au fonds d'investissement Cerberus n'aura rapporté que 5,5 milliards !

Chacun va donc repartir de son côté, Daimler conservant cependant 19,9% du capital de Chrysler. Une présence rendue indispensable par les collaborations techniques mises en place entre les deux firmes. La Chrysler 300C est ainsi bâtie sur une plate-forme Mercedes.

La situation risque de devenir très inconfortable pour le constructeur américain, qui se retrouve livré à lui même en pleine tourmente, avec un marché local en plein désamour. Chrysler devra en outre se débrouiller tout seul ou nouer de nouvelles alliances pour le développement de ses futurs produits. Le plus dur reste peut-être à venir...