Bonus / malus écologique : évolutions prévues pour 2018

Cédric Morançais le 31/08/2017

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Le nouveau Gouvernement a clairement affiché sa volonté d'accélérer le renouvellement du parc automobile français. Au diable les vieux « clous », surtout s'ils carburent au gasoil, et vive les hybrides et électriques. Voilà pour le meilleur des mondes, mais ces dernières restent inabordables pour une bonne partie des ménages français. Aujourd'hui, pour pallier, en partie, à cette cherté, une prime à la conversion de 4 000 € est attribuée aux particuliers achetant une électrique neuve en échange d'un véhicule diesel mis en circulation avant 2007. Cette prime se cumule avec le bonus écologique de 6 000 €. Mais cela reste insuffisant. Une nouvelle prime à la conversion devrait donc s'ajouter à celle-ci, sans que l'on en connaisse, pour le moment, les contours précis. Deux pistes de travail semblent toujours en lice : un coup de pouce allant de 1 000 € à 2 000 € pour l'achat d'une voiture répondant aux normes Euro 6, qu'elle soit neuve ou d'occasion, ou une aide de 500 € pour l'acquisition d'une auto Euro 5 d'occasion. Cette nouvelle aide sera toujours soumise à la mise à la casse d'un diesel de plus de 10 ans.

Pour financer ce système, un élargissement du malus actuel est à l'étude. Aujourd'hui, l'achat d'une voiture neuve rejetant plus de 126 g/km de CO2 entraine le paiement d'une taxe dont le montant varie de 50 € à 10 000 €. A partir du 1er janvier prochain, cette dîme pourrait être due pour chaque voiture qui émet plus de 95 g/km de CO2 ! Autant dire que la quasi-totalité des voitures thermiques seront concernées.

Les modalités précises de ce nouveau barème du bonus/malus écologique devraient être révélées dans le courant du mois de septembre par Nicolas Hulot, ministre de l'environnement.