Loïc Bailliard le 06/06/2011
On découvre donc une évolution de la compacte bavaroise plutôt étonnante, avec une forme générale qui n'évolue pas vraiment, tandis que nombre détails apportent un changement qui ne manquera pas de faire débat.
C'est, comme souvent, les optiques qui marquent le plus grand changement sur la BMW Série 1. Les phares avant sont ainsi presque inversés, avec une pointe tournée vers l'intérieur et des sourcils de LED lui conférant un regard étrange. La partie arrière s'offre quant à elle des feux beaucoup plus massifs, que les mauvaises langues pourront rapprocher de ceux de la… Polo. Le résultat est pour le moins étrange et déjà les illustrateurs s'en donnent à coeur joie pour proposer des restylages. De ces derniers, on retient que la clé pour un meilleur dynamisme serait un affinage des feux couplé à un double haricot élargi et une jupe avant plus importante.
Pour ce qui est des dimensions, la BMW Série 1 ne prend pas de hauteur mais gagne de tous les côtés. Plus large de 2 cm, elle est surtout plus longue de 8 cm et voit ainsi son empattement grimper de 3 cm et ses voies prendre 5 et 7 cm. Un gain permettant d'une part d'afficher un volume de coffre amélioré (360 litres) et d'autre part de s'assurer un meilleur dynamisme.
Conservant son architecture de propulsion, la BMW Série 1 offrira une gamme large de motorisations, allant du 1,6 litres essence en versions 136 et 170 chevaux aux 2 litres diesel de 115, 143 et 184 chevaux. Notons qu'une version « Efficient Dynamics » du petit Diesel (116d), dans une version 112 chevaux, revendiquera le titre de première BMW à afficher 99 g/km de CO2 pour seulement 3,9 l/100 km.
On sera toutefois plus pressé de découvrir la version 128i équipée du nouveau 2.0 litres turbo (équipant notamment les Z4) et affichant environ 250 chevaux. Toujours en attendant une version équipée d'un 6 cylindres en ligne venant surplomber la gamme.
Rendez-vous à Francfort pour la découvrir "en vrai" puis dans la foulée en concessions.