Mondial de l'automobile 2006

LAND ROVER Freelander 2

Jean Michel Cravy le 28/09/2006

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Ce bon vieux Freelander était à bout de souffle. Heureusement, voilà le Land Rover Freelander 2 !

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Ce bon vieux Freelander n’en pouvait plus. Perclus de rhumatismes avec ses neuf ans d’âge, à bout de souffle avec son antique diesel de 112 chevaux, il n’était plus que l’ombre du fringant 4x4 de loisirs qu’il avait été. Il demeurait une cible facile pour ses rivaux, bien plus jeunes et sans pitié pour les grands anciens. Halleluia : voilà le Freelander 2, avec son physique bien plus avantageux, hérité du style moderne de l’actuel Discovery, et sa silhouette sportive copiée sur celle du Range Sport. Une façon de dire que ce Freelander ne déparera pas au sein de la belle gamme du constructeur britannique.

Avec ses 4,50 mètres de long, le Freelander 2 a passablement grandi, la roue de secours ayant quitté le panneau arrière pour se glisser sous le châssis. La largeur a pris 10 cm. Quant à l’empattement, il a été porté de 2,55 m à 2,66 m, ce qui augure un très sérieux gain en habitabilité. L’ensemble est complété par une présentation intérieure infiniment plus séduisante que par le passé.

Le nouveau Freelander est bâti sur la plate-forme déjà utilisée par la Ford Focus, dont il reprend les suspensions indépendantes. Les puristes craindront une régression des capacités en tout terrain, mais Land Rover affirme qu’il n’en est rien. La transmission de type Haldex fait fonctionner le Freelander 2 essentiellement en traction avant, n’enclenchant les roues arrière que de façon épisodique. Le différentiel central contrôlé électroniquement peut être bloqué en cas de nécessité.

D’autre part, les versions évoluées du Freelander 2 bénéficient du fameux système Terrain Response, du frein électronique de descente HDC et de l’aide à la montée sur pentes raides Gradient Release Control. Le Freelander 2 serait même capable d’affronter des gués de 50 cm, preuve que le petit dernier n’a pas renoncé à jouer occasionnellement les baroudeurs, selon la vieille tradition de la maison.

Côté motorisations, le nouveau Freelander sera –enfin- bien armé. Côté diesel, exit le vieux cinq cylindres de 112 chevaux, place à un bien plus moderne 2,2 litres quatre cylindres d’origine Peugeot, doté d’un filtre à particules. Bien que pourvu d’un seul turbo, à géométrie variable, (deux sur la version française), il développe quand même 160 chevaux qui devraient lui assurer des performances enfin honorables sur route, et 400 Nm pour de bonnes reprises à bas régime. Grâce à sa rampe commune de troisième génération, celui-ci promet également une excellente sobriété, avec une moyenne de 7,5 l/100.

L’autre nouveauté moteur est l’apparition d’un six cylindres en ligne 3,2 litres essence emprunté au Volvo XC90. Il développera 233 chevaux et 317 Nm de couple dans le Freelander, et sera attelé à une boîte automatique à 6 rapports et commande séquentielle, elle aussi très moderne. Voilà donc d’excellentes nouvelles. La mauvaise nouvelle, c’est que, comme pour le nouveau Discovery en son temps, les tarifs vont sans aucun doute grimper très fort. Mais là, on peut être sûr que ce sera justifié…

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