NISSAN Qashqai II

Jean-François Destin le 25/03/2014

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Quand il y a 7 ans, Nissan a lancé son premier "crossover" baptisé Qashqai (du nom d’une confédération de tribus en Iran), personne, pas même les responsables de l’alliance Renault Nissan n’augurait une telle percée dans le marché concurrentiel des SUV. Pourtant, 2 millions d’exemplaires ont trouvé preneurs dont 75% en Europe. Une success-story que devrait logiquement pérenniser cette seconde édition inédite.

Architecturé sur la nouvelle plate-forme CMF Renault Nissan destinée aussi au futur Espace Renault, le nouveau Qashqai hérite d’un design fluide et moderne en rupture totale avec celui de l’ancien modèle. Pour des raisons économiques, le client n’aura plus le choix entre la version courte ou longue.

Curieusement, le nouveau venu (L : 4.377m, l : 1.806m, h : 1.59m) est, en dimensions, plus proche du court. Un choix faisant stagner l’habitabilité arrière mais profitable un peu au coffre (430 dm3 soit + 20 dm3).

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Elégant et racé, le nouveau Qashqai offre un habitacle soigné et presque luxueux. Finie l’austérité, place aux éléments high-tech savamment distillés sur une planche de bord flatteuse aussi agréable à l’œil qu’au toucher. La montée en gamme est évidente d’autant que pour un coût légèrement supérieur, les équipements se multiplient au travers des quatre finitions (Visia, Acenta, Connect Edition, Tekna).

Dès le troisième niveau, on trouve le système de Navigation avec écran tactile 7 pouces, le toit panoramique en verre et la caméra de recul. Le Tekna, au sommet, y ajoute entre autres le système d’aide au stationnement, le Nissan Vision 360°, les jantes en alliage de 19 pouces (contre 17 pour les autres versions) et la sellerie cuir.

Côté technique, le Nissan Qashqai II reçoit trois moteurs Renault au choix. Un 1200 cm3 essence de 115 chevaux, un 1500 cm3 dCi de 110 ch retravaillé pour battre des records de sobriété (3,8l en moyenne) et le récent dCi 1600 cm3 de 130 ch constituant à notre avis, après essai, le meilleur choix avec 4,6l (et 6,5l en moyenne réelle) et 115 grammes de CO2.

Contre un supplément de 1500 €, le client pourra bénéficier (sauf en finition Visia) de la transmission CVT à variation continue appelée Xtronic. J’écris "bénéficier" car grâce à l’électronique et l’informatique, le désagréable effet "mobylette" d’emballement du moteur à l’accélération a été supprimé. Du coup, cette boite simple, impacte très peu la consommation tout en se rapprochant, en sensations, d’un boite à double embrayage !

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Revendiquant son ADN de SUV surélevé, le Qashqai se devait de proposer une transmission intégrale. Le système All mode 4X4-i (+2200 €) n’est cependant disponible qu’avec le DCI 130 ch (et incompatible avec la boite XTronic !). Il répartit le couple sur les deux trains en fonction de l’adhérence des chaque roue.

Doté en série d’un système de contrôle intuitif du châssis, le nouveau Nissan Qashqai offre un comportement routier en net progrès. Au volant d’un Tekna DCI 130 chevaux facturé 32.340 €, nous avons apprécié l’amortissement lié notamment à la suspension arrière multibras en série sur les finitions Connect Edition et Tekna. Malgré des jantes de 19 pouces, le confort reste correct mais il devrait être bien meilleur en 17 pouces.

Outre la direction douce et précise et le freinage bien calibré, le point fort du Qashqai DCI 130 se situe sous le capot. Discret, souple en reprises et offrant une allonge surprenante, le 1600 cm3 assure de bonnes performances (0 à 100 km/h en 10,5 s et 190 km/h) à un nouveau modèle qui n’a pris qu’une quarantaine de kilos malgré un gabarit en hausse.

Proposé en 18 versions, le Nissan Qashqai II coûte de 21.490 € à 34.540 €.

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