FERRARI GTC4Lusso

Salon de Genève 2016

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du 3 au 13 mars 2016 Flux RSS Salon de Genève 2016

Stéphane Schlesinger le 18/02/2016

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Après cinq ans de carrière, la FF cède la place à la GTC4Lusso qui a la bonne idée de conserver le fabuleux V12 atmosphérique.

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GTO, Tdf, puis GTC et Lusso. Apparemment, chez Ferrari, une nouvelle tendance s’est fait jour, qui consiste à exhumer des appellations mythiques. Une façon de surfer sur l’engouement ahurissant dont bénéficient les productions anciennes de Maranello en enchères ? Très probablement. En tout cas, cette nouvelle GTC4Lusso n’a de rétro que le nom car d’un point de vue technologique, elle est ultramoderne. Evolution de la FF, elle conserve l’astucieuse transmission intégrale comportant un différentiel supplémentaire situé en avant du vilebrequin, pour animer les roues avant. Elle y ajoute un dispositif à la mode : des roues arrière directrices - dites 4RM Evo - comme sur la F12 Tdf. En sus, elle se pare d’aides à la conduite perfectionnées dont le Slip Side Control qui intègre désormais le différentiel actif E-Diff et les amortisseurs pilotés SCM-E. En clair, il semble que Ferrari réagisse à une des rares critiques formulées à l’encontre de la FF : l’incapacité de la faire survirer sur sol sec. Ainsi, la GTC4Lusso se montrerait plus amusante que sa devancière grâce à des dérives gérées automatiquement tout en offrant une sécurité ainsi qu’un confort accrus, quelles que soient la météo et les routes rencontrées. Alléchant !

De plus, Ferrari a eu l’excellente idée de ne pas ˝downsizer˝ le fabuleux V12. Toujours atmosphérique, au contraire du V8 de la 488, il conserve sa généreuse cylindrée de 6 262 cm3 mais gagne tout de même 30 ch, pour un total de 690 ch, le couple passant de 683 à 697 Nm. Comme en parallèle, le poids chute de 1 880 kg à 1 790 kg (à sec, c’est-à-dire sans fluides, soit une valeur… inutile), les performances progressent, avec un 0 à 100 km/h effectué en 3,4 s (contre 3,7 à la FF) même si la vitesse maxi stagne, si l’on peut dire, à 335 km/h… La boîte reste l’unité à double embrayage bien connue : au vu des sommes atteintes en enchères par les 599 et California manuelles, on se demande si Ferrari n’aurait pas intérêt à réinstaller sa fameuse grille ouverte…

La carrosserie évolue plus sensiblement : c’est simple, elle a été entièrement redessinée, vitrage et tôlerie compris, même si elle conserve le hayon. Elle assume plus son côté break tout en gagnant en caractère et en agressivité, arborant notamment quatre feux ronds à l’arrière au lieu de deux. La calandre ˝coupe-frite˝ de la FF cède la place à une grille d’exécution moins simpliste, ce qui donne à l’auto un look plus léché.

Evolutions également dans l’habitacle, la plus notable concernant le tableau de bord inédit, jusqu’à l’écran tactile de la console centrale. On dirait celui utilisé chez BMW, mais en position inversée. Côté passager, l’affichage de la vitesse et du régime-moteur demeure, mais via une interface agrandie, tandis que Ferrari annonce avoir amélioré la finition (la FF demeurait perfectible sur ce point). Cela dit, on aurait aimé un retour des commodos, la commande de clignotants située sur le volant étant particulièrement difficile à actionner en sortie de rond-point par exemple.

Présentée à Genève, la GTC4Lusso sera commercialisée à un tarif qu’on devine hostile : tablons sur un minimum de 280 000 €, sans oublier le malus écolo. Mais on ne connaît moyen plus raffiné de monter au ski en famille !

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