FERRARI California T

Salon de Genève 2014

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du 06 au 16 mars 2014 Flux RSS Salon de Genève 2014

Vincent Desmonts le 26/02/2014

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Avec ce « T » qui veut dire « Turbo », la California s'offre au salon de Genève 2014 un restylage tout en renouant avec la longue tradition des Ferrari suralimentées.

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Vingt-deux ans après la disparition de la F40, la Ferrari California T marque un retour à la suralimentation pour la marque au Cheval cabré. L’objectif est clairement la réduction des émissions de CO2, qui passent de 299 à 250 g/km. Et la California T n’est clairement qu’une première étape avant la généralisation de la suralimentation chez Ferrari, au moins pour les gammes V8.

Techniquement voisin du V8 biturbo apparu sur la Maserati Quattroporte, ce nouveau 3,9 litres reçoit deux petits turbos à double entrée, ainsi qu’un vilebrequin plat. Il délivre 560 chevaux à 7 500 tr/min, contre 490 ch à 7 750 tr/min pour l’ancien bloc 4,3 litres atmosphérique. Mais c’est surtout le couple qui progresse de façon spectaculaire : il passe de 505 à 755 Nm, ce qui devrait transfigurer les sensations de conduite de la GT V8 de Ferrari. Bien plus en tous cas que ne le laissent présumer les chronos annoncés, qui évoluent peu : le 0 à 100 km/h est ainsi annoncé en 3,6 secondes, soit deux petits dixièmes de mieux que l’ancienne version. Ferrari précise que le turbo-lag est réduit à « virtuellement zéro », tandis qu’un système de gestion variable de la suralimentation s’assure que la courbe de couple augmente avec le régime moteur, afin d’offrir un agrément d’utilisation proche d’un moteur atmosphérique. Enfin, le constructeur de Maranello tient à rassurer les amateurs de bel canto : la California T délivrera un « bruit moteur typiquement Ferrari », « aussi bien lors des phases d’admission que d’échappement ».

Mais les évolutions techniques de la Ferrari California T ne se limitent pas au moteur : la boîte à double embrayage et 7 rapports a été revue pour plus de rapidité, tandis que le châssis profite de quelques améliorations. Le nouveau boîtier de direction est plus direct pour réduire les impulsions au volant, et les amortisseurs pilotés magnétiques réagissent désormais 50 % plus vite qu’auparavant. Le logiciel du contrôle de traction F1-Trac a également été retravaillé pour autoriser des vitesses plus élevées en sortie de virage. Enfin, les disques et plaquettes en carbone-céramique affichent une efficacité en hausse.

Côté style, les retouches sont assez profondes : le nouveau bouclier avant et le capot redessiné transforment littéralement la partie avant, qui gagne en agressivité. Sur les flancs, les ailes plus épurées se débarrassent de leurs « ailettes » et font ainsi un clin d’oeil à la Ferrari F12berlinetta. À l’arrière, toute la partie inférieure a été redessinée afin de l’alléger visuellement. On note en particulier la disparition des échappements superposés, remplacés par des tuyères côte à côte. Dans l’habitacle, la California T adopte le volant « tout inclus » comprenant les commandes de clignotants qui font tant débat, ainsi qu’un système d’info-divertissement revu. Enfin, un « Turbo Performance Engineer », nouvel écran tactile affichant des informations sur le moteur, apparaît entre les deux aérateurs centraux.

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