Salon de Genève 2005

FERRARI F430 Spider

Jean-François Destin le 02/03/2005

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Après la Ferrari 575M Superamerica dévoilée à Detroit en janvier, c'est au tour de la toute jeune Ferrari F430 d'enlever le haut.

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L’hiver fait encore sentir ses rigueurs, mais il y a des signes qui ne trompent pas. Le printemps arrive. Après la Ferrari 575M Superamerica dévoilée à Detroit en janvier, c’est au tour de la toute jeune Ferrari F430 d’enlever le haut. C’était écrit. Son aînée, la F360 Modena, existait en version Berlinetta et en version spider, sensuelle en diable, depuis le printemps 2000. Il était donc logique –et très attendu- que la F430 cède à son tour à la tentation hédoniste, en s’inscrivant dans la grande tradition de la capote en toile. Ne serait-ce que pour une raison très simple : il est quasiment impossible d’imaginer un système de toit dur articulé (ou rotatif comme dans la Superamerica à moteur avant) dans un roadster à moteur central arrière.

Cela dit, cette capote s’escamote en 20 secondes, juste ce qu’il faut pour profiter du moindre rayon de soleil, en prendre plein les yeux… et plein les oreilles pour profiter encore mieux de la musicalité étourdissante du V8 poussé à son paroxysme dans la F430. Ce 4,3 litres de nouvelle génération, en effet, qu’on ne se lasse pas d’admirer sous son capot transparent, pousse sa stridence métallique jusqu’à 8500 tr/mn pour délivrer la bagatelle de 490 chevaux, soit 90 de plus que dans la F360 Modena spider ! Ce qui permet à la F430 spider de revendiquer un 0 à 100 km/h en 4,1 secondes, et une vitesse de pointe de 310 km/h. A faire se dresser les cheveux sur la tête, malgré la présence de filets anti-remous inclus dans les deux appuie tête gainés de cuir.

Du cuir également omniprésent dans l’habitacle, qui se marie à merveille avec le carbone de la console centrale et des aérateurs latéraux. Petit détail qui différencie le spider : les cadrans à fond rouge, alors qu’ils sont jaunes dans la berlinette. Roadster de luxe voué au plaisir des sens, le spider est une F430 à part entière, c’est à dire qu’on retrouve tous les ingrédients de la Berlinetta, soit une aérodynamique interne particulièrement travaillée, l’air s’engouffrant par les grandes narines qui rappellent les formule 1 Ferrari de 1961, travaillant en effet de sol sous le fond plat, et s’évacuant par un diffuseur arrière sophistiqué afin de générer un appui nettement supérieur à celui obtenu avec la génération précédente.

On retrouve également sur le volant à gauche le bouton de démarrage, et à droite le fameux manettino à rendre jaloux Schumacher, qui permet de régler la suspension, la motricité et le programme de la boîte de vitesses. Tout ce qu’il faut pour tirer le meilleur parti d’un spider à la constitution particulièrement sportive, à laquelle on peut adjoindre l’option de boîte robotisée à palettes au volant « type F1 » (7 500 €) et l’option freins céramique (11 500 €), menus suppléments à ajouter aux 163 600 € réclamés en échange du F430 spider (18 600 € de plus que la Berlinetta, le prix d’une Renault Mégane)… Rappelons que la précédente Modena Spider était tarifée 160 300 €. Tout augmente… mais quand on aime, on ne compte pas !

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Commentaires

avatar de Dan430
Dan430 a dit le 29-07-2011 à 13:39
Superbe, conduite facile, ligne réussie