Saga Chevrolet Corvette

Saga Chevrolet Corvette Depuis plus d'un demi-siècle, la Chevrolet Corvette persiste et signe. En l'espace de cinquante ans, cinq générations distinctes sont parties à l'assaut du marché de la voiture de sport en faisant jouer leur droit à la "différence". Mieux qu'un symbole, la Corvette est devenue une véritable "institution" aux yeux des amateurs. Les puristes se sont souvent moqué de la toute première série qui privilégiait, c'est vrai, l'apparence à l'essence. Mais, depuis une certaine Sting-Ray (lancée en 1963), la Corvette a pris du galon et s'est remplumée en repoussant toujours plus loin les limites de la "formule". Une formule qui consiste à prendre le meilleur de la "grande série" (à savoir ses composants mécaniques essentiels) en l'habillant d'une carrosserie affriolante et en y ajoutant quelques ingrédients spécifiques qui contribuent à faire d'elle une "vraie" voiture de sport. Ce cocktail empirique demande toujours un parfait dosage pour être consommable et inciter l'amateur à en redemander. Toujours à sa place dans son époque, la Corvette est née pour donner du plaisir et cette mission ô combien difficile définit, aujourd'hui encore, sa vocation première. Ce plaisir n'est toutefois accessible qu'à ceux qui en rêvent. Les autres peuvent toujours en rire : ils ne savent pas ce qu'ils perdent... C'est peut-être parce qu'elle a été "enfantée" par une firme qui a toujours eu pour raison d'être de fabriquer d'honnêtes berlines fiables et bon marché destinées au plus grand nombre que la Corvette apparaît bien comme un cas d'espèce dans l'univers relativement fermé de la voiture de sport. En 1953, ses concurrentes étrangères avaient toutes le privilège d'arborer un logo de marque prestigieux ou valorisant, qu'il s'agisse de la Jaguar XK 120, de la Porsche 356 ou de l'Healey 100. Née Chevrolet, la Corvette partait donc avec un handicap certain. Et parce qu'elle était avant tout américaine, elle pouvait être suspectée de tous les défauts propres à la production de ce pays. Pour tout arranger, ses concepteurs n'avaient pas prévu de la commercialiser en série. Ils s'étaient donc moins souciés du contenu que de l'emballage. Et pour cause : la première Corvette n'avait d'autre ambition que de compléter la longue liste des "show cars" (voitures de salon) projetées par le "styling staff " de la General Motors pour attirer l'attention du public dans le cadre de ses fameux "Motoramas" annuels, conçus comme des Salons itinérants permettant au Groupe N°1 de présenter ses nouveautés à des millions d'Américains en les dévoilant jusque devant leurs portes. Chaque année, quelques "show-cars" inédits faisaient donc partie du voyage, histoire de faire rêver mais aussi de sonder les réactions du public devant des créations futuristes préfigurant le style des modèles de série à venir.

Sommaire

 Des premiers pas chaotiques

Des premiers pas chaotiques

C'est parce qu'elle est restée américaine que la Chevrolet Corvette plait encore. Fidèle à l'esprit de ses ancêtres, la cinquième génération persiste à juste titre dans la voie de "l'exotisme"....

 La Corvette : mode d

La Corvette : mode d'emploi

Toutes les Corvette sont loin d'être égales devant le chronomètre ou le plaisir de conduire. C'est affaire de génération, d'environnement et de développement technologique.

 Le juste prix du mythe Corvette

Le juste prix du mythe Corvette

A elle seule, la plus célèbre des voitures de sport américaines alimente un marché spécifique où l'on trouve de tout, à tous les prix.

 Le temps d

Le temps d'apprendre

Ingénieur inspiré, Zora Arkus Duntov a su tirer profit des capacités logistiques du plus puissant groupe automobile américain pour donner des ailes à la Corvette.

 Quelle Corvette choisir ?

Quelle Corvette choisir ?

Motorlegend vous aide maintenant à choisir votre future Corvette parmi l'une ou l'autre des 5 générations existantes. Ce qui est loin d'être facile, on en conviendra.