Salon du Cabriolet & du Coupé 2004

Le cabrio Show

Gilles Bonnafous le 03/04/2004

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Le «cabrio show» associait un défilé de mannequins présentant la mode printemps-été 2004 et un bel aréopage de voitures modernes et anciennes, dont une superbe Rolls-Royce 25/30.

Comme à l’accoutumée, le «cabrio show» associait un défilé de mannequins présentant la collection printemps-été 2004 de plusieurs couturiers et une trentaine de voitures anciennes et modernes. Un coupé BMW Série 6 ouvrait le bal, tandis que le nouveau Mercedes SLK le clôturait. Stuttgart et Munich étaient donc également traités… Entre les deux, les spectateurs (dont les yeux étaient très sollicités par les tenues légères des jeunes femmes ! ), avaient pu admirer entre autres la Chrysler Crossfire coupé, la Nissan 350 Z, la Peugeot 307 CC et sa concurrente la Mégane CC, ainsi que la New Beetle cabriolet.

 Le cabrio Show  Le cabrio Show

A cette dernière, faisait écho une Coccinelle cabriolet de 1974. Toujours chez les anciennes, Peugeot ne passait pas inaperçu avec trois cabriolets, une 404, une 304 S et surtout une superbe 302 de 1937 venue du musée de Sochaux. Citons également un cabriolet Buick Skylark V8 de 1963, une AC Cobra Pilgrine de 1969 équipée d’un moteur Shelby de cinq litres, qui constituait un saisissant contraste avec la 2 CV transformée en cabriolet par Daniel Girot-Roux…

Aux antipodes de la populaire du Quai de Javel se situait de même l’un des plus intéressants véhicules du spectacle, une Rolls-Royce 25/30 superbement réalisée en coupé docteur par Mulliner. Une carrosserie élégante et légère qui changeait à l’époque du style conservateur et empesé qui avait plutôt la faveur des clients de la marque de Crewe. La 25/30 a succédé à la 20/25 en 1936. Elle s’avérait plus grosse, plus puissante et plus moderne, mais aussi plus chère, que sa devancière. Elle réduisait ainsi le fossé qui la séparait de la Phantom. Son six cylindres de 4,2 litres et 115 ch l’entraînait à 130 km/h. C’est le même moteur qui équipait la Bentley 4 litres 1/4, qui faisait ses débuts au même moment. La «petite Rolls», ainsi appelée par rapport à la Phantom III au moteur V12 de 7,3 litres, fut produite jusqu’en 1938.

Choc des cultures encore avec l’Amilcar CS de 1922 carrossée par Duval à Boulogne. Motorisée par un modeste quatre cylindres de 1013 cm3 et 35 ch, ce cyclecar atteint tout de même les 110 km/h grâce à son poids plume de 450 kilos. Son propriétaire l’a acquise en 2000 dans le Jura, où la sympathique voiture était demeurée, dans la même famille, depuis sa sortie d’usine. Chose précieuse (et rare), elle est entièrement d’origine, si ce n’est le différentiel de CGSS qui a été ajouté pour des raisons de commodité.

On remarquait également un élégant cabriolet Ford 40 V8 de 1934, un modèle américain importé à l’époque. Vendue en première main à un industriel, la voiture est toujours restée en France et elle a gardé son immatriculation du début des années cinquante. Beau succès encore pour un roadster Hotchkiss 864 à carrosserie spéciale de 1938, une voiture unique construite par un spécialiste de Toulon pour courir. Boosté par une pipe d’admission spéciale et deux carburateurs Solex, le quatre cylindres Hotchkiss de 2,3 litres développe 80 ch contre 70 ch à la 864 de série. Le châssis a été raccourci et surbaissé, tandis que le capot et les portes en aluminium limitent le poids à 720 kilos. Après la guerre, la voiture a participé au rallye du Var, aux 12 Heures d’Hyères et à la course de côte du Mont Ventoux.

Autre époque et autres performances avec deux coupés surpuissants, un coach Ferrari 400 I de 1979 et une Maserati Bi-turbo Racing de 1993 (126 exemplaires réalisés). Unique en France, cette dernière constitue une curiosité. Car le modèle n’a jamais été importé, s’agissant d’une version de deux litres propre à l’Italie (cylindrée liée à la fiscalité transalpine). Son V6 à quatre arbres à cames en tête et 24 soupapes développe 285 ch.

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