Rétromobile 2001

Celles qu'on a aimées

Gilles Bonnafous le 09/02/2001

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Motorlegend vous présente un panorama des voitures que nous avons aimé, mais que nous n'avons pu traiter sous forme de monographies….

Motorlegend vous présente un panorama des voitures que nous avons particulièrement remarquées en cheminant dans les allées de Rétromobile, mais que nous n’avons pu traiter sous forme de monographies. Il s’agit d’une sélection de modèles dont nous avons apprécié l’esthétique, ou le caractère innovant, ou le palmarès, ou tout simplement le charme suranné. En somme, celles que nous avons aimées…

Le stand Club Alfa Romeo présentait deux voitures d’exception :

 Celles qu  Celles qu

Un spider 1900 Disco Volante de 1952, réalisé par Touring dans la technique Superleggera (châssis tubulaire avec longerons latéraux). Trois exemplaires (deux spiders et un coupé) furent construits de cette magnifique automobile.

Moteur 4 cylindres de 1997 cm3, deux carburateurs double corps, 158 ch à 6500 tr/mn, 735 kilos, 225 km/h.

La Tipo B aérodynamique de 1934. Conçue par l’ingénieur Pallaricino, cette monoplace de Grand Prix, au châssis en tôle d’acier soudée, est un exemplaire unique. Aux mains du pilote Guy Moll, elle remporta le Grand Prix de l’Avus couru à Berlin en 1934.

Moteur 8 cylindres en ligne, 2905 cm3, 255 ch à 5400 tr/mn, deux compresseurs, deux carburateurs verticaux, 720 kilos, 260 km/h

Cette somptueuse Maserati 8 CLT, châssis n° 3036, a couru à Indianapolis en 1950. Exposée sur le stand Ruben Braam, elle est proposée au prix de dix millions de francs.

8 cylindres en ligne, 4 soupapes par cylindre, 2 compresseurs, 3 litres.

Cette Ferrari 330 TRI, châssis 0808, n’est autre que celle qui remporta les 24 Heures du Mans en 1962 avec Olivier Gendebien et Phil Hill.

V 12 de 4 litres et 390 ch.

Ferrari Type 166 F2 de 1950, la première monoplace de Maranello. Les monoplaces 125 F1 de 1948 (moteur 1500 cm3 à compresseur) et 166 F2 de 1949 utilisaient un châssis tubulaire très comparable (même empattement de 2,16 mètres). Au total, huit châssis furent construits. La voiture exposée a été la propriété de l’ancien pilote Ferrari Franco Cortese.

V 12 de 1992 cm3, trois carburateurs Weber 32 DCF, 160 ch à 7000 tr/mn, boîte de vitesses à 5 rapports.

Porsche 550 A spider de 1956

Dernière évolution de cette voiture au châssis tubulaire et au moteur à 4 ACT, ce spider version A (n° de châssis 0118) a participé à de nombreuses courses aux Etats-Unis. Restaurée récemment à Stuttgart par Hloch, un spécialiste Porsche, la voiture a conservé sa carrosserie et son moteur d’origine. Elle fut ensuite vendue aux enchères à Monaco par Bonhams.

Cette Tracta type E1 est un modèle unique de roadster carrossé en 1930 par Henri Chapron. S’agissant d’une Tracta, la voiture est évidemment une traction. Elle fait partie de la Collection Grégoire-Aluminium Pechiney.

Moteur 6 cylindres de 2600 cm3.

François Cointreau exposait la Mercedes 500 K déjà vue en cours de restauration en 1999 et 2000 (mais maintenant terminée), ainsi qu’une superbe Bugatti 57 (dans son état d’origine si ce n’est une peinture neuve).

Sur le stand Lancia, deux modèles illustraient deux moments de la riche histoire de la marque :

Le stand Fiat présentait deux modèles :

Retour sur le stand Renault, avec une Monasix, un cabriolet Viva Grand Sport, une 4 CV japonaise et une monoplace 500.

Monasix de 1930

Premier modèle Renault de gamme moyenne motorisé par un six cylindres (1,5 litre), la Monasix, type RY, bénéficiait d’un volume intérieur très spacieux. Elle fut très prisée par les compagnies de taxis qui en commandèrent 5000 exemplaires.

4 CV Hino de 1953

L’aventure nipponne de la 4 CV débute en 1953, quand la firme Hino décide de monter la voiture en utilisant des pièces venant de France. A partir de 1957, la 4 CV sera entièrement fabriquée au Japon. Environ 50 000 exemplaires seront ainsi construits jusqu’en 1963 — alors que la production s’est arrêtée en France en 1961.

Cabriolet Viva Grand Sport de 1935

Voiture de très haut de gamme, la Viva Grand Sport était dotée d’un confort et d’un luxe en rapport avec son moteur six cylindres de quatre litres.

Prototype de monoplace A500 de 1976

Portant le nom de code A500, cette voiture expérimentale marque les premiers pas de Renault en Formule 1. Equipée du moteur Gordini V6 turbocompressé, elle effectuera ses premiers tours de roues le 23 mars 1976 aux mains de Jean-Pierre Jabouille (sur le circuit Michelin de Clermont-Ferrand). On connaît la suite et les 95 victoires en Grands Prix obtenues par la marque au losange.

Par ailleurs, Renault avait mis en place un sympathique service de navettes reliant le siège de la firme à Rétromobile. Ainsi, plusieurs voitures anciennes de la marque avaient repris du service pour la circonstance.

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