World Series Renault

Les World Series by Renault poursuivent leur route à travers l’Europe avec un engouement confirmé du public et des collectionneurs de la marque au losange.

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World Series Renault

Gilles Bonnafous le 22/07/2005

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G.Bonnafous

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Organisée sur le circuit Bugatti du Mans les 9 et 10 juillet 2005, l’édition française des World Series Renault a surpris tout le monde, y compris les organisateurs, par son succès à la fois sportif et populaire. Ambiance des grands jours et tribunes noires de monde, la foule était au rendez-vous de cette première française. 80 000 spectateurs le samedi, autant le dimanche, ont fait de cet événement spécifiquement Renault la deuxième manifestation française du sport automobile après les 24 Heures du Mans — en termes de fréquentation.

Certes l’entrée était gratuite, mais le spectacle se situait au meilleur niveau avec des courses hautement disputées et riches en suspense : nouvelle Formule Renault V6, Eurocup Formule Renault 2 litres, Eurocup Mégane Trophy, Clio Cup France et Formule Campus. Le tout ponctué des évolutions aériennes de la Patrouille de France et du Mirage 2000.


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René Arnoux au volant de la RS 01
René Arnoux au volant de la RS 01 G.Bonnafous
Jean Ragnotti fêtait ses 60 ans
Jean Ragnotti fêtait ses 60 ans G.Bonnafous

Renault Histoire et Collection a apporté sa contribution à la fête en offrant des démonstrations des véhicules de sa collection. Ont ainsi évolué sur la piste du Bugatti la type K du Paris-Vienne de 1902, la 40 CV des records, la Nervasport 1935 du rallye de Monte-Carlo, une 4 CV 1063 et une Dauphine 1093 conduite par Jean Vinatier. A l’instar de ce dernier, les grands pilotes Renault avaient pris les commandes des bolides : René Arnoux sur la RS 01, Alain Serpaggi sur l’A 443, Jean-Pierre Jaussaud sur l’A 442 et Jean Ragnotti qui, au volant de la R5 Maxi Turbo Philips de 1985, a ravi les spectateurs grâce aux figures d’équilibriste dont il a le secret.

L’Alpine A 366, dernière en date à rejoindre la collection Renault, a également retrouvé le parfum des circuits à cette occasion. Equipée du moteur 807 de 1565 cm3, cette monoplace, connue sous le pseudonyme de « Dinosaure » et construite à huit exemplaires, s’illustra au début des années 70. C’est Michel Leclère, de retour dans le giron Renault, qui la pilotait au Mans.


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Alpine A 366
Alpine A 366 D.R.


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Cabriolet Frégate Letourneur et Marchand
Cabriolet Frégate Letourneur et Marchand G.Bonnafous

Parallèlement aux évolutions de ses propres voitures, Renault Histoire et Collection avait fait le pari de rassembler sur le Bugatti un millier de Renault anciennes appartenant à des collectionneurs de la marque au losange. Réussite également avec plus de 850 véhicules réunis sous un soleil de plomb, et qui ont participé à deux grandes parades le samedi et le dimanche.

Si la plus ancienne était un type AG de 1908, on remarquait notamment un cabriolet Frégate Letourneur et Marchand, ainsi que quelques Alpine moins connues comme une A 110 GT4 et un coupé A 108 noyées au milieu d’innombrables R8 Gordini, berlinettes Alpine et A 310. Les modèles sportifs étaient fortement représentés à l’image des Spider, R5 Maxi, Clio RS et Clio V6.

Réussite exceptionnelle pour cette édition française des World Series Renault, qui, pour une première fois, a placé la barre très haut. Il sera difficile de faire mieux l’année prochaine…

Renault type AG de 1908
Renault type AG de 1908 G.Bonnafous

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