Salon du Cabriolet, du Coupé et du SUV 2007

CHEVROLET Corvette 1959

Gilles Bonnafous le 05/04/2007

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La magnifique Corvette 1959 que Joël Daniel présentait au Cabrio-show se caractérise par son exotisme yankee, qui a tant fait rêver les Européens des fifties.

La magnifique Chevrolet Corvette que Joël Daniel présentait au Cabrio-show, où elle a fait l’admiration de tous, il l’a acquise il y a quelques mois à Toulouse auprès d’un particulier — la voiture avait été vendue aux enchères au Palais des Congrès par Hervé Poulain à la fin des années 90. Si elle arborait une très belle peinture exécutée par le carrossier Lecoq, de nombreux éléments mécaniques étaient à revoir. Ce que Joël a fait lui-même.

La Corvette est un millésime 1959, la deuxième année de la troisième génération du modèle. Elle se caractérise par son style flamboyant cher à Harley Earl, le charismatique patron du style de la General Motors, l’« Art and Colour Studio ».

CHEVROLET Corvette 1959 CHEVROLET Corvette 1959

Roadster d’inspiration européenne, la Corvette affichait à ses débuts en 1953 une ligne qui se voulait un mélange de modernité et de sensualité glamour. En s’embourgeoisant au fil des années, elle a évolué vers une esthétique plus chargée et une orientation baroque.

La ligne assez tourmentée de la troisième génération, l’abondance des chromes, les doubles phares inaugurés en 1958 — comme sur l’ensemble de la production américaine —, et les prises d’air postiches confèrent à la voiture une élégance et un charme capiteux.

Sa large silhouette constitue l'une des spécificités de la Corvette. Pour donner du dynamisme au profil et alléger le ponton un peu lourd de la première génération, les flancs ont été creusés en 1956 en épousant la forme d'une flamme concave. La bichromie ajoute encore à l'élan du style, un trait original qui caractérisera la Corvette jusqu'en 1961.

Sa planche de bord futuriste, son pare-brise panoramique et ses lève-vitres électriques installés en 1957 participent au charme inimitable de la Corvette ainsi qu’à un exotisme yankee qui a tant fait rêver les Européens des fifties.

Sous le capot, ronronne un V8 de 283 c.i. (4638 cm3). Nourri par un carburateur quadruple corps inversé Carter, qui disparaît sous l’énorme galette de son filtre à air, il développe 230 ch SAE à 4800 tr/mn et surtout l’énorme couple de 41,5 mkg à 3000 tr/mn. Une cavalerie qui pousse la belle américaine en 9,5 secondes de 0 à 100 km/h et lui permet d’atteindre près de 190 km/h. A condition toutefois de prendre garde au freinage, l’un des points faibles de la voiture avec ses quatre tambours. La Corvette connaît d’autres archaïsmes, à l’instar de la boîte de vitesses manuelle à trois rapports, avec première non synchronisée, et de la suspension arrière à essieu rigide assorti de ressorts semi-elliptiques.

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