Salon de Genève 2006

ALFA ROMEO Spider

Jean-François Destin le 06/03/2006

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Après le coupé Brera, le constructeur italien présente au Salon de Genève 2006 l'Alfa Romeo Spider.

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Après le coupé Brera diffusé en France au compte-gouttes depuis quelques mois, voici que se profile la version cabriolet baptisée tout naturellement Spider. Les deux modèles étaient exposés côte à côte au Salon de Genève 2006 et les spécialistes n’ont pas manqué de relever ce qui apparaît comme une anormalité. Alors que le coupé est signé Giugiaro, le spider arbore sur ses flancs le monogramme de Pininfarina. Non, les deux célèbres designers n’ont pas fusionné. L’explication est industrielle. Alfa a en effet demandé à Pininfarina de prendre en charge la transformation du coupé en spider et d’achever sa fabrication découverte sur ses propres lignes d’assemblage. Une bonne idée, Pininfarina étant parvenu à respecter le superbe coup de crayon de son ami Giugiaro.

Dès l’été, les Alfiste et les autres pourront choisir entre ces deux variantes sachant que la marque au trèfle a bâti sa réputation sur ses spiders. De la Giulietta au Duetto, la gamme italienne a toujours misé sur ses cabriolets pour entretenir son image sportive et latine.

La magie devrait une fois de plus opérer d’autant que coté style, le Spider reprend le meilleur du coupé et en particulier sa face avant avec ses trois optiques encadrant la typique calandre Alfa.

On retrouve également les généreuses prises d’air et les deux petits anti-brouillards ronds. L’arrière reprend les mêmes feux et les quatre sorties d’échappement. La découpe effectuée par Pininfarina pour parvenir au cabriolet commence à la ligne délimitant la partie supérieure des feux et contournant le logo. Les techniciens n’ont pas eu de mal à trouver de la place pour le mécanisme de la capote et son logement. Ils ont sacrifié les places arrière symboliques du coupé et agrémenté le couvre capote rigide de deux bossages du plus bel effet. Ces bossages masquent en partie les arceaux de sécurité.

Ne cédant pas à la mode des coupés/cabriolets à toit rigide, Alfa a retenu une capote légère facile à manipuler. Une façon aussi de réduire le prix de revient et donc le prix de vente.

Identique à quelques détails près, l’habitacle du Spider et du coupé Brera s’inspire très largement de celui de la berline 159. Un exemple d’économie d’échelle dont Alfa a grand besoin. On retrouve, orientée vers le conducteur, une console centrale recouverte d’un aluminium poli assez flatteur. Sous la double visière derrière le volant ont pris place deux cadrans cerclés d’alu. Ils encadrent une fenêtre d’infos exprimées en lettres et chiffres orange.

Les sièges possèdent une ergonomie sport et ont droit en série à du cuir. Comme dans la 159, la finition reste légère et certains plastiques durs. Enfin touche à la mode mais parfaitement inutile : le lancement du moteur s’effectue par un bouton poussoir une fois la clé engagée.

Comme le coupé, le spider est animé de deux moteurs au choix : un 4 cylindres 2.2 litres de 185 chevaux et un V6 3.2 litres de 260 chevaux. Seul le 6 cylindres d’origine Holden peut être associé en plus de la boite mécanique à une boite automatique à 6 rapports. Même chose avec la transmission intégrale Q4 réservée au modèle V6. Le diesel 2.4 litres JTD 200 chevaux n’est pas prévu.

Le prix du spider n’a pas été officiellement fixé mais devrait démarrer en 4 cylindres à 36 500 € pour finir à 46 000 € en 6 cylindres…pas vraiment donné.

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